Cette année, à Visa pour l’image (oui, encore), n’y allons pas par 4 chemins, les projections étaient bien plus nulles que les années précédentes.
Entre la rétrospective Paris Match, la rétrospective historique sur la crise de 29, et les Américains qui vont sur la lune… Les organisateurs ont voulu prouver que le photojournalisme était bien mort. On vous l’a déjà dit et vous l’avez lu partout… Ok, j’insiste pas là-dessus…
Mais le truc le plus désagréable n’était pas forcément de voir des photos d’archives revues et corrigées à la sauce After Effect (encore que), c’était surtout de constater avec une certaine consternation l'ignoble sponsor que le festival avait pu se trouver cette année… Bon, d’accord depuis 21 ans, on a droit à Paris Match, c’est déjà assez désespérant, mais, pour couronner le tout, cette année, le logo du département d’état américain a fait son apparition sur l’écran de Visa à côté de celui de la région Languedoc-Roussillon et de celui du ministère de la culture… Au moins, comme ça, on nous prévenait qu’on allait se taper de la propagande à longueur de projection…
Chers organisateurs de Visa, Destroy vous demande juste une petite chose: ne nous faites plus jamais chier avec votre fameux concept d’objectivité…
Merci.